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TITRE 3 DE LA SCIENCE

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Message  Admin Sam 8 Déc - 23:29

CHAPITRE XL. - De l'enseignement (religieux) et de la prédication pendant la nuit.

1. Omm-Salma a dit : "Une certaine nuit le Prophète se réveilla et dit. "Gloire à Dieu ! que de tourments ont été envoyés (du ciel) cette nuit, mais aussi que de trésors (de miséricordes) ont été ouverts ! Réveillez les habitants de ces demeures (les femmes du Prophète), car plus d'une femme bien vêtue en ce monde se trouvera nue dans l'autre."

CHAPITRE XLI. - De la causerie nocturne consacrée à la science.

1. 'Abdallah-ben-'Omar a dit : "Vers la fin de sa vie le Prophète, ayant fait avec nous la prière du soir, se leva après avoir achevé la salutation finale et dit : "Vous voyez bien cette nuit-ci. Eh ! bien, dans cent ans à pareille heure, il ne restera plus à la surface de la terre aucun de ceux qui y sont aujourd'hui."

2. Ibn-'Abbâs a dit : "Je passais la nuit dans la maison de ma tante maternelle, Maïmouna-ben-El-Hârits, femme du Prophète, une fois où c'était son tour de le recevoir. Après avoir fait la prière du soir, le Prophète se rendit dans son appartement, il pria quatre reka', puis dormit et se leva ensuite en disant : "Le cher enfant dort" --- ou quelque propos semblable. --- Comme il s'était levé, je me levai aussi et me plaçai à sa gauche. Il me fit mettre à sa droite et pria cinq reka' d'abord, puis deux reka' et s'endormit si profondément que j'entendis son ronflement. Enfin il sortit pour aller à la prière.

CHAPITRE XLII. - Du fait de farder mémoire des enseignements.

1. Abou-Horaïra a dit : "Les gens répètent que Abou-Horaïra sait de nombreuses traditions. Eh ! bien, s'il n'y avait à ce sujet deux versets du Coran je ne rapporterais pas une seule tradition". Et alors Abou-Horaïra récitait : "Certes ceux qui dissimulent les preuves et l'orthodoxie que nous avons révélées...." jusqu'à ces mots : le miséricordieux" (sourate II, versets 154 et 155).

Tandis, ajouta Abou-Horaïra, que nos frères parmi les Mohâdjir s'occupaient de conclure des affaires sur les marchés, que nos frères parmi les Ansâr donnaient tous leurs soins à l'entretien de leurs biens (autrement dit, les Mohâdjir se livraient au commerce tandis que les Ansâr s'adonnaient à l'agriculture), moi, Abou-Horaïra, je m'attachais à la personne du Prophète, me contentant ainsi de rassasier ma faim (Abou-Horaïra avait renoncé au commerce et à l'agriculture pour ne point quitter un seul instant la personne du Prophète. Il vivait de la charité du Prophète.) ; aussi ai-je été témoin de choses qu'ils n'ont pas vues et ai-je retenu dans ma mémoire des faits dont ils n'ont gardé aucun souvenir."

2. Abou-Horaïra a tenu le propos suivant : "Je dis : "Ô Envoyé de Dieu, j'entends de ta bouche de nombreux enseignements que j'oublie par la suite. --- Etends ton manteau" me répondit le Prophète. J'obéis. Il fit le geste de puiser avec les mains (et de déposer son manteau) en ajoutant : rassemble (les pans de ton manteau)" ; je le fis et depuis je n'oubliai plus rien."

3. Ibn-Abou-Fodaïk rapporte ce hadiths avec cette variante qu'il puisa avec sa main "dans lui" (le manteau).

4. Abou-Horaïra a dit : "J'ai recueilli de l'Envoyé de Dieu deux séries de hadiths : l'une, je l'ai répandue (parmi les hommes) ; l'autre, je ne l'ai pas divulguée, sinon on m'aurait coupé le gorge (Les commentateurs ne sont pas d'accord sur la nature de cette seconde série : suivant les uns il s'agirait de doctrines ésotériques : suivant d'autres il faudrait entendre des hadiths contenant des allusions blessantes pour certaines personnalités.).

CHAPITRE XLIII. - Du silence à garder en présence des savants.

1. D'après Djarîr, au cours du pèlerinage d'adieu, le Prophète lui a dit : "Demande aux gens de faire silence." Ensuite le Prophète ajouta : "Gardez-vous, après ma mort, d'agir en infidèles en attentant mutuellement à vos vies."

CHAPITRE XLIV. - Il est recommandable que le savant à qui on adresse cette question : "Qui est l'homme le plus instruit ?"" rapporte toute science à Dieu le Très-Haut.

1. Sa'îd-ben-Djobaïr a dit : "Je dis un jour à Ibn-'Abbâs : "Naouf-El-Bikâli assure que Mousa (Le compagnon de El-Khadir) n'est pas Moïse des Bénou-Israël, mais un autre Mousa. --- Il en a menti, cet ennemi de Dieu ! répondit Ibn-'Abbâs."

2. Obayy-ben-Ka'b rapporte que le Prophète a dit : "Le Prophète Moïse prêchant aux Bénou-Israël, quelqu'un lui demanda : "Qui est le plus instruit des hommes ? --- C'est moi, répondit-il."

Dieu reprocha alors à Moïse de ne point lui avoir reporté toute science ; puis il lui fit la révélation suivante : "Certes un de mes adorateurs qui se trouve au confluent des deux mers est plus instruit que toi. "Seigneur, s'écria Moïse, comment pourrai-je rencontrer ce personnage ? --- Prends un poisson, répondit Dieu ; mets-le dans un panier et emporte-le. Lorsque tu perdras ce poisson, c'est là que sera ce personnage." Moïse partit emmenant avec lui son serviteur Youcha'-ben-Noun. Ils emportèrent le poisson dans un panier, mais arrivés au rocher, ils y reposèrent leurs têtes et s'endormirent. Le poisson se glissa hors du panier et trouva une voie pour parvenir à la mer. Ce fait causa de la surprise à Moïse et à son serviteur. Puis tous deux continuèrent de marcher toute cette nuit et tout ce jour. Le lendemain matin Moïse dit à son serviteur : "Donne le déjeuner, maintenant que ce voyage nous a causé de la fatigue". Or Moïse n'avait éprouvé aucune fatigue avant d'avoir dépassé l'endroit fixé par Dieu. Le serviteur dit alors : "Imagine-toi que lorsque nous nous sommes arrêtés sur le rocher j'ai oublié le poisson. --- Voilà justement ce que nous cherchions" répondit Moïse.

"Ils revinrent exactement sur leurs pas et, arrivés au rocher, ils aperçurent un homme drapé dans son manteau --- ou qui se drapa dans son manteau. --- Moïse ayant salué, El-Khadir lui dit : "Il y a donc le salut dans ton pays ? --- Moïse, le Prophète des Bénou-Israël ? --- Oui, reprit Moïse et il ajouta : "Puis-je te suivre afin que tu m'enseignes quelques-unes des vérités qu'on t'a enseignées ? --- Jamais, ô Moïse, répliqua El-Khadir, tu ne sauras avoir assez de patience en ma compagnie. Je sais des vérités qui me viennent de Dieu, qu'il m'a enseignées et que toi tu ignores, de même que toi tu sais des vérités que Dieu t'a enseignées et que j'ignore." --- Si Dieu veut, répartit Moïse, tu trouveras en moi quelqu'un de patient et je ne désobéirai à aucun de tes ordres."

"Ils continuèrent ensemble leur route en marchant le long du rivage de la mer, n'ayant pas de navire à leur disposition, lorsqu'un bateau passa près d'eux. Ils entrèrent en pourparlers avec les marins de ce navire pour qu'ils les prissent à leur bord. Ceux-ci reconnaissant El-Khadir les embarquèrent sans leur demander de nolis. Tout à coup un moineau vint se poser sur le bord du navire et piqua son bec à une ou deux reprises dans la mer. "Ô Moïse, dit alors El-Khadir, toute science et la mienne n'ont pas plus amoindri la masse de la science de Dieu que la mer n'a été diminuée par la goutte d'eau puisée par le bec de ce moineau." Alors, de propos délibéré, El-Khadir prit une des planches du navire, l'arracha. "Comment, dit Moïse, voici des gens qui nous ont embarqués sans demander nolis et, de propos délibéré, tu lacères leur navire pour noyer son équipage !" --- Ne t'avais-je pas dit, s'écria El-Khadir, que tu manquerais de patience en ma compagnie ? --- Ne m'en veuille pas, répondit Moïse, de cette infraction, mais ne m'impose pas une tâche au-dessus de ma force." Telle fut la première infraction de Moïse à sa promesse d'être patient.

"Continuant leur route, les voyageurs rencontrèrent un jeune garçon qui jouait avec des enfants de son âge. El-Khadir lui saisissant la tête par le sommet l'arracha du corps. "Quoi ! exclama Moïse, tu tues un être innocent d'avoir attenté à la vie d'autrui. --- Ne t'ai-je donc point dit, répliqua El-Khadir, que tu manquerais de patience en ma compagnie ?" --- Ibn 'Oayyina ajoute : "Et ceci est plus grave que le premier acte de El-Khadir." Poursuivant leur chemin, les deux compagnons arrivèrent auprès des habitants d'un bourg et leur demandèrent à manger. On refusa de leur donner l'hospitalité. Ils trouvèrent là un mur qui menaçait ruine. D'un geste de la main El-Khadir le montra à son compagnon et releva le mur. "Si tu avais voulu, lui dit alors Moïse, tu aurais reçu pour cela un salaire. --- C'est ici, reprit El-Khadir, que nous allons nous séparer."

Le Prophète a dit : "Dieu fasse miséricorde à Moïse ! Comme nous aurions aimé qu'il eût eu assez de patience en sorte qu'il eût pu nous raconter d'autres de leurs aventures."

CHAPITRE XLV. - De celui qui debout pose une question à un savant assis.

1. Abou-Mousa a dit : "Un homme vint trouver le Prophète et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, qu'est-ce que combattre dans la voie de Dieu ? Chez nous chacun combat ou par l'effet de la colère ou pour la défense des siens." Le Prophète leva alors la tête vers cet homme, --- et, ajoute le narrateur, il ne leva la tête que parce que son interlocuteur était debout --- et dit : "Celui-là combat dans la voie de Dieu qui combat afin que la parole de Dieu soit au-dessus de tout."

CHAPITRE XLVI. - De la consultation et de la réponse qui est faite au moment du jet des pierres.

1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au moment du jet des pierres j'ai vu le Prophète consulté par les fidèles. Un homme lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, j'ai immolé une victime avant de faire le jet. --- Fais le jet maintenant, répondit le Prophète, il n'y a aucne faute à cela." Un autre dit : "Ô Envoyé de Dieu, je me suis rasé la tête avant d'immoler ma victime. --- Immole-la maintenant, répondit le Prophète ; il n'y a aucune faute à cela." On ne lui posa aucune question au sujet de rites faits trop tôt ou trop tard sans qu'il répondit : "Fais ; il n'y a aucune faute à cela."

CHAPITRE XLVII. - De ces mots du Coran : "Vous n'avez reçu de la science qu'une quantité infime" (sourate XVII, verset 87).

1. 'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : Tandis que je me promenais dans le quartier de Kharib à Médine, en compagnie du Prophète qui s'appuyait sur un bâton de palmier, nous passâmes auprès d'un petit groupe de Juifs. Un de ces Juifs dit à son voisin : "Interroge-le au sujet de l'âme ! --- Non, dit un autre, ne l'interrogez pas ! qu'il n'aille pas encore nous faire une réponse désagréable ! --- Il faut cependant le questionner reprit l'un d'eux." Alors un de ces juifs se leva et dit "Ô Abou-'l-Qâsim, qu'est-ce que l'âme ?" Le Prophète se tu et je me dis qu'il allait avoir une révélation. Lorsque son malaise fut dissipé il s'écria : "Ils t'interrogeront sur l'âme. Dis : l'âme est une des oeuvres de Dieu ! Mais ils n'ont reçu de la science qu'une quantité infime" (sourate XVII, verset 87).

El-A'mech a dit : "Telle est la lecture que nous suivons."

CHAPITRE XLVIII. - De celui qui renonce à ce qui lui semble le meilleur par suite de la crainte qu'il a que certaines gens aient l'intelligence trop courte (pour le comprendre) et qu'il ne tombe alors dans un inconvénient plus grave (que celui de renoncer à son projet).

1. El-Aswad a dit : "Ibn-Ez-Zobaïr me disait : "'Aïcha a eu de nombreux entretiens secrets avec toi. Que t'a-t-elle rapporté au sujet de la Ka'ba ?" Je lui dis : 'Aïcha me dit un jour : Le Prophète m'a dit : "Ô 'Aïcha, si ce n'était que ton peuple à une date encore récente --- Ez-Zobaïr ajoute : était dans l'infidélité --- je démolirais la Ka'ba et la percerais de deux portes : l'une par laquelle on entrerait, l'autre par laquelle on sortirait." C'est ce que fit Ez-Zobaïr (plus tard)."

CHAPITRE XLIX. - De celui qui adresse son enseignement à certains à l'exclusion de certains autres de craindre que ceux-ci ne comprennent point.

2. Anas a dit : "On m'a rapporté que le Prophète dit à Mo'âd : "Quiconque reconnaîtra Dieu, sans lui avoir associé aucun être, entrera dans le Paradis. --- Ne faut-il pas informer les fidèles de cette bonne nouvelle ? demanda Mo'âd. --- Non, répliqua le Prophète, je craindrais qu'ils ne s'appuyassent là-dessus."

CHAPITRE L. - De la honte qu'on éprouve à s'instruire. -- Modjâhid a dit : "On n'acquiert pas la science quand on a honte ou qu'on est orgueilleux." --- 'Aïcha a dit : Oh ! quelles admirables femmes que les femmes Ansâr, la honte ne les a jamais empêchées de s'instruire dans la religion.

1. Omm-Salma a dit : "Omm-Solaïm vint trouver l'Envoyé de Dieu et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, Dieu n'a pas honte de la vérité. Eh bien ! la femme doit-elle se laver quand elle a eu un songe érotique ? --- Oui, répondit le Prophète, à condition qu'elle s'aperçoive ensuite de l'éjaculation." A ces mots Omm-Salma se couvrit, c'est-à-dire le visage et dit : "Ô Envoyé de Dieu, la femme éjacule donc. --- Oui, répliqua le Prophète, sinon malheureuse, grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il."

2. D'après 'Abdallah-ben-'Omar l'Envoyé de Dieu a dit : "Il y a parmi les arbres un arbre qui ne perd jamais ses feuilles et cet arbre est l'image du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre. Les fidèles pensèrent à divers arbres de la campagne. Mon impression personnelle fut qu'il s'agissait du palmier, mais j'étais honteux (de le dire). "Ô Envoyé de Dieu, demandèrent les fidèles, indique-nous cet arbre. --- C'est le palmier, répliqua l'Envoyé de Dieu. 'Abdallah ajoute : "COmme je racontais à mon père quelle avait été mon impression, il me répondit : "Si tu l'avais dit, cela m'aurait fait plus de plaisir que d'avoir n'importe quelle chose."
CHAPITRE LI. - De celui qui, ayant honte d'adresser lui-même une question, la fait poser par un autre.

1. 'Ali a dit : "J'étais affligé de suintements érotiques. Je priai El-Miqdâd d'interroger le Prophète à ce sujet. A la question qui lui fut ainsi posée le Prophète répondit : "Il y a lieu alors à ablutions."

CHAPITRE LII. - De l'enseignement de la science et de la réponse à une consultation pendant qu'on est dans la mosquée.

1. D'après 'Abdallah-ben-'Omar : "Un homme se leva dans la mosquée et dit : "Ô Envoyé de Dieu, à partir de quel endroit nous ordonnes-tu de nous mettre en état d'ihrâm ? --- Les gens de Médine, répondit l'Envoyé de Dieu le feront à partir de Dzou-Holaïfa ; ceux de Syrie, à partir de El-Djohfa ; les gens du Nedjd se mettront en état d'ihrâm à Qarn." ('Abdallah)-ben-'Omar ajoute. On prétend que l'Envoyé de Dieu dit encore : "Les gens du Yémen se mettront en état d'ihrâm à partir de Yelemlem (Montagne du tihâma à deux journées de marche de la Mecque.)." Quant à moi je ne sache pas que l'Envoyé de Dieu ait prononcé ces derniers mots."

CHAPITRE LIII. - De celui qui répond à plus de choses qu'on ne lui en demande.

1. D'après Ibn-'Omar : "Un homme interrogea le Prophète pour savoir ce que le fidèle en état d'ihrâm devait vêtir. "Il ne doit porter, répondit le Prophète, ni chemise, ni turban, ni pantalon, ni burnous, ni vêtement touché par le ouars (plante tinctoriale qui donne une couleur jaune.) ou le safran. S'il ne peut se procurer de sandales, qu'il chausse des bottines, mais qu'il les coupe de façon à ce qu'elles s'arrêtent au-dessous des chevilles."

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