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TITRE 3 DE LA SCIENCE

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Message  Admin Sam 8 Déc - 23:33

CHAPITRE XXX. - De celui qui répète trois fois son enseignement religieux afin d'être compris. - Le Prophète a dit : "...et aussi, n'est-ce pas les paroles mensongères". Il ne cessa de répéter la chose. - Ibn-'Omar a dit : "Le Prophète a dit trois fois : "Ai-je atteint le but ?"

1. D'après Anas, chaque fois que le Prophète saluait il répétait son salut trois fois et chaque fois qu'il prononçait une phrase il la répétait trois fois.

1 bis. D'après Anas, chaque fois que le Prophète prononçait des paroles il les répétait trois fois afin qu'on le comprît (mieux). Quand il se rendait chez quelqu'un et qu'il voulait le saluer il le saluait trois fois.

2. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous faisions avec lui, l'Envoyé de Dieu resta en arrière. Il nous rejoignit ensuite au moment où, étant en retard pour la prière de l'après-midi, nous étions en train de faire nos ablutions. Comme nous nous contentions de frotter légèrement nos pieds, il nous cria de sa voix la plus forte : "Que les talons redoutent le feu de l'enfer !" Il répéta ces mots deux ou trois fois.

CHAPITRE XXXI. - De l'homme qui enseigne à son esclave femme et à sa famille.

1. Abou-Mousa-El-Ach'ari a dit : "L'Envoyé de Dieu a dit : "Trois personnes auront une double part de récompense : l'homme qui parmi les gens du Livre (selon les musulmans, la venue de Mohamed avait été annoncée dans les évangiles. Il s'agit ici du chrétien qui, tout en conservant sa foi, croit à la mission du Prophète. Si l'on s'en tenait à la lettre du texte il s'appliquerait aussi aux Juifs.) aura cru en son prophète et en Mohamed ; l'esclave en possession de maître qui remplira ses devoirs envers Dieu et envers ses maîtres. Enfin l'homme qui, possédant une femme esclave, l'élève, lui donne une bonne éducation, lui enseigne avec soin tous ses devoirs religieux, puis l'affranchit et l'épouse, aura aussi double récompense.

'Âmir a ajouté : "Nous te donnons ce Hadiths sans rien exiger en retour pour notre peine alors que pour d'autres, de moindre importance, on faisait (exprès) le voyage de Médine."

CHAPITRE XXXII. - De la prédication de l'Imam faite aux femmes et de l'enseignement qu'il leur donne.

1. Ayyoub rapporte que 'Atâ a dit : "J'ai entendu Ibn-'Abbâs certifier --- ou je certifie d'après Ibn-'Abbâs --- que le Prophète sortit un jour en emmenant Bilâl avec lui. Il se souvint qu'il n'avait pas fait entendre sa prédication aux femmes. Il la leur fit donc entendre et les invita à faire l'aumône. Aussitôt chaque femme se mit à jeter ses boucles d'oreilles et ses bagues que Bilâl recueillit dans le pan de son manteau."

Selon Isma'îl ce serait Ibn-'Abbâs qui aurait dit qu'il certifiait.

CHAPITRE XXXIII. - De l'ardeur à l'enseignement (religieux).

1. Abou-Horaïra a dit : "Je dis un jour : "Ô Envoyé de Dieu, qui, parmi les hommes, sera le plus favorisé de ton intercession au jour du Jugement dernier ? --- J'avais pensé, répondit l'Envoyé de Dieu, que nul autre que toi, ô Abou-Horaïra, me poserait cette question avant toi ; car je sais ton ardeur pour l'enseignement religieux. L'homme qui sera le plus favorisé de mon intercession au jour de la Résurrection ce sera celui qui, dans la sincérité de son coeur --- ou de son âme --- aura prononcé ces paroles : "Il n'y a pas d'autre divinité que Dieu".

CHAPITRE XXXIV. - Comment disparaîtra la science. - 'Omar-ben-'Abdelazîz écrivit à Abou-Bakr-ben-Hazm : "Vois ce qui existe de l'enseignement du Prophète ; mets-le par écrit, car je crains la disparition de la science ainsi que celle des savants. N'accepte aucun enseignement qui ne vienne du Prophète. Qu'on répande la science, qu'on réunisse en assemblée afin d'instruire ceux qui ne savent pas. Car certes la science ne périra que le jour ou elle sera ésotérique.

1. 'Abdallah-ben-'Amr-ben-El-'Âs rapporte qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu dire : "Dieu ne fera pas disparaître la science en l'enlevant directement aux hommes, mais il la fera disparaître en faisant disparaître les savants, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un. Alors les hommes prendront pour chefs des ignorants qui, interrogés, répondront sans la moindre science, s'égarant eux-mêmes ainsi et égarant les autres.

CHAPITRE XXXV. - De celui qui ayant entendu une chose (qu'il n'a pas comprise) revient avec insistance jusqu'à ce qu'il l'ait comprise.

1. Ibn-Abou-Molaïka rapporte que 'Aïcha, la femme du Prophète, n'entendait jamais une chose qu'elle ne comprenait pas sans revenir à la charge auprès du Prophète jusqu'à ce qu'elle l'eût bien saisie. Or le Prophète avait dit : "Quiconque aura des comptes à rendre sera châtié. - Alors, ajouta 'Aïcha, je demandai si Dieu n'avais pas dit : "Il sera demandé compte avec indulgence" (sourate LXXXIV, verset 8). Le Prophète répondit : "Ceci se rapporte seulement à l'examen (du jour du Jugement) ; mais celui dont le compte sera serré de près périra."

CHAPITRE XXXVI. - Doit-on consacrer aux femmes un jour spécial pour les instruire ?

1. Selon Abou-Sa'îd-El-Khodri, les femmes dirent un jour au Prophète : "Les hommes on l'avantage sur nous auprès de toi. Réserve-nous donc un jour à ton choix." Le Prophète leur assigna un jour, alla les trouver, leur fit un sermon et leur prescrivit certaines choses. Parmi les paroles qu'il leur dit se trouvaient celles-ci : "Aucune femme d'entre vous ne présentera trois enfants à elle sans qu'une barrière soit interposée entre elle et l'enfer. --- Et si elle n'en a que deux ? demanda une des femmes. --- Même si elle n'en a que deux, reprit le Prophète."

2. D'après Abou-Horaïra, le Prophète aurait dit : "Trois enfants n'ayant pas atteint l'âge de discernement."

CHAPITRE XXXVII. - Que le (fidèle) présent transmette les enseignements à celui qui est absent. - Ibn-'Abbâs a rapporté ces mots du Prophète.

1. Ibn-Choraïh rapporte qu'il dit à 'Amr-ben-Sa'îd tandis que ce dernier envoyait des troupes vers la Mecque : "Ô Emir m'autorises-tu à te rapporter des paroles que l'Envoyé de Dieu prononça le lendemain du jour de la prise de la Mecque. Mes oreilles ont entendu ce discours, mon coeur l'a retenu et mes yeux ont vu le Prophète lorsqu'il les prononça. Après avoir loué Dieu et proclamé ses mérites, voici ce qu'il dit : "Dieu a rendu la Mecque sacrée car les hommes ne lui avaient point donné ce caractère. Il n'est permis à aucun homme qui croit en Dieu et au Jour dernier de répandre le sang dans son enceinte, ni de saper un de ses arbres. Si quelqu'un le tolérait, parce que l'Envoyé de Dieu a livré combat dans cette ville, dites : "Dieu a donné au Prophète une permission qu'il ne vous a pas concédée." Au reste Dieu n'a accordé cette autorisation que pour une heure dans un seul jour. Aujourd'hui la Mecque a recouvré son caractère sacré qu'elle avait hier. Que celui qui est présent transmette ces paroles à celui qui est absent."

On dit à Abou-Choraïh : "Que répondit alors 'Amr-ben-Sa'îd ? --- Il répondit, reprit-il, je sais mieux que toi, ô Abou-Choraïh que la Mecque ne sera jamais ni l'asile d'un rebelle, ni le refuge de quiconque a versé le sang, non plus que l'auteur d'un vol."

2. D'après Abou-Bekra, comme on rappelait que le Prophète avait dit : "Votre sang et vos richesses", --- Mohamed (ben-Sirîn) dit : et je crois qu'il a ajouté "et votre honneur" --- sont choses sacrées comme ce jour-ci, dans ce mois-ci, n'est-ce pas ? Eh ! bien, que le fidèle présent d'entre vous en fasse part à l'absent", Mohammed-ben-Sirîn disait que l'Envoyé de Dieu confirmait ainsi la chose et que "Eh ! bien" équivalait à "Est-ce que je ne l'ai pas fait connaître deux fois ?"

CHAPITRE XXXVIII. - Du péché commis par celui qui ment au sujet du Prophète.

1. 'Ali a dit : L'Envoyé de Dieu a dit : "Ne mentez pas à mon sujet ! Certes que quiconque mentira à mon sujet entre en enfer".

2. 'Abdallah-ben-Ez-Zobaïr a dit : "Je dis un jour à mon père : "Je ne t'entends jamais rien rapporter de l'Envoyé de DIeu comme un tel et un tel. --- Certes, répondit Ez-Zobaïr, je n'ai jamais quitté le Prophète, mais je lui ai entendu dire : "Que quiconque mentira sur son compte aille prendre place en enfer !"

3. Anas a dit : "Ce qui m'empêche de vous rapporter de nombreuses traditions, c'est que le Prophète a dit : "Que quiconque mentira intentionnellement sur mon compte, aille prendre place en enfer !"

4. Salama-ben-El-Akwa' a dit : "J'ai entendu le Prophète s'exprimer ainsi : "Que celui qui me fera dire ce que je n'ai pas dit, aille prendre place en enfer !"

5. Selon Abou-Horaïra le Prophète a dit : "Faites usage pour vous de mon nom, mais ne prenez pas mon surnom. Quiconque me voit en songe m'a vu en réalité, car le diable ne saurait imiter ma forme extérieure. Que quiconque ment intentionnellement à mon sujet aille prendre place en enfer !"

CHAPITRE XXXIX. - De la mise par écrit de la tradition.

1. Abou-Djohaïfa a dit : "Comme je demandais à 'Ali s'il y avait chez eux un (recueil) écrit, il me répondit : "Non, nous n'avons rien (d'écrit) autre que le Livre de Dieu ou la compréhension qui en a été donnée à tout homme musulman, ou encore ce qui est inscrit sur feuillet. --- Et qu'est-ce que contient ce feuillet ? reprit Abou-Djohaïfa --- Dans ce feuillet, répondit 'Ali, il y a ce qui a trait au prix du sang, à la libération des prisonniers et le principe qu'un musulman ne doit pas être mis à mort à cause d'un infidèle !"

2. Selon Abou-Horaïra, l'année de la prise de la Mecque, les Khozâ'a avaient tué un homme des Bénou-Leïts pour venger le meurtre de l'un des leurs. Informé de ce fait, le Prophète enfourcha sa monture et vint leur adresser le discours suivant : "Dieu a interdit à la Mecque l'accès de l'éléphant --- ou du meurtre (El-Bokhâri hésite entre ces deux mots) --- mais l'Envoyé de Dieu et les Croyants ont reçu en leur pouvoir cette ville et ses habitants. Eh ! bien la Mecque n'a perdu son caractère sacré pour personne avant moi et ne le perdra pour personne après moi. Eh ! bien elle a été à ma discrétion, mais un seul jour pendant une heure. Eh ! bien, à cette heure cette ville est de nouveau sacrée pour moi ; ses épines ne seront pas arrachées dorénavant, ni ses arbres coupés ; l'objet qui y sera trouvé ne sera ramassé que pour être remis à celui qui le réclamera. Quand un meurtre y sera commis, les parents de la victime auront le choix entre deux partis : ou bien reçevoir le prix du sang, ou bien se faire abandonner le coupable."

Un homme du Yémen vint alors et dit : "Ô Envoyé de Dieu, mets cela par écrit pour moi. --- Mettez cela par écrit Abou un tel, répondit le Prophète." --- Un homme des Qoraïch s'écria : "Fais une réserve pour le souchet, ô Envoyé de Dieu car nous l'employons pour nos demeures et nos tombeaux. --- Qu'on fasse une réserve pour le souchet, reprit le Prophète, qu'on fasse une réserve pour le souchet !"

3. Abou-Horaïra a dit : "Personne, parmi les compagnons du Prophète, ne possède plus de tradition à son sujet que moi. Il faut toutefois faire une exception pour 'Abdallah-ben-'Amr qui, lui, les mettait par écrit ce que je ne faisais pas moi."

4. Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- LA douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant : "C'est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."

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