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TITRE 3 DE LA SCIENCE

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Message  Admin Sam 8 Déc - 23:36

CHAPITRE XX. - Du mérite de celui qui sait et qui enseigne.

1. Abou-Mousa rapporte que le Prophète a dit : "L'orthodoxie et la science que Dieu m'a donné mission de répandre sont comparables à une pluie abondante qui arrose le sol. Là où il se trouve un terrain fertile l'eau est absorbée et les plantes, herbes et arbustes y poussent en grand nombre. Ailleurs, il est des endroits peu perméables qui retiennent les eaux. Dieu les fait servir aux hommes à boire, à abreuver les animaux et à cultiver. Enfin il existe une autre catégorie d'endroits où l'eau tombe, ce sont des terrains plats qui ne retiennent pas les eaux et où il ne pousse aucune herbe. De même il y a trois catégories d'hommes : 1° ceux qui sont instruits dans la religion de Dieu et à qui profitent les choses pour lesquelles Dieu m'a envoyé ; 2° ceux qui savent et qui enseignent ; 3° ceux qui ne daignent pas lever la tête et qui n'acceptent point la voie droite que Dieu m'a envoyé leur apporter."
D'après El-Bokhâri, Ishaq a donné la variante : "une autre catégorie dont le soleil de midi a bu l'eau" (au lieu de : "où l'eau est absorbée."

CHAPITRE XXI. - Du rapt de la science et de l'apparition de l'ignorance. - Rabi'a a dit : "Il ne convient à personne qui a pour devers soi la moindre science de laisser perdre ce qu'il a en lui."

1. D'après Anas, l'Envoyé de Dieu a dit : "Entre autres prodromes de l'Heure (suprême) il y aura le rapt de la science, l'affermissement de l'ignorance, l'usage du vin et la manifestation (au grand jour) de l'adultère."

2. Anas a dit : "Je tiens à vous rapporter une tradition que personne, après moi, ne vous rapportera : J'ai entendu le Prophète dire : "Entre autres prodomes de l'Heure (suprême) on verra la science diminuer, l'ignorance se produire au grand jour ainsi que l'adultère. Les femmes alors seront si nombreuses, les hommes si rares que, pour cinquante femmes, il y aura un seul homme. (Le sens du mot traduit par "homme" serait exactement "chef", "soutien". Suivant les idées arabes, la femme n'a pas à pourvoir elle-même à son entretien, à sa défense ; c'est à un homme, père, mari ou parents, que doivent incomber ces soins.)

CHAPITRE XXII. - De l'excès de la science.

1. Ibn-'Omar a dit : "J'ai entendu l'Envoyé de Dieu faire le récit suivant : "Tandis que je dormais on m'apporta (en songe) un bol de lait ; je bus jusqu'à ce qu'il me sembla sentir cette boisson s'écouler par mes ongles. Alors je remis à 'Omar-ben-El-Khattâb ce que je n'avais pu boire. --- Quelle interprétation donnes-tu de ceci, demanda-t-on à l'Envoyé de Dieu ? --- C'était la science, répondit-il".

CHAPITRE XXIII. - De la réponse faite à une question en matière canonique, tandis qu'on est debout sur le dos d'une monture ou ailleurs.

1. D'après 'Abdellah-ben-'Amr-ben-El-'Âs, au cours du pélerinage d'adieu, l'Envoyé de Dieu s'arrêta debout à Mina pour permettre aux fidèles de l'interroger. Un homme vint et dit : "Par mégarde, je me suis rasé la tête avant d'avoir accompli le sacrifice. --- Fais le sacrifice, répondit le Prophète, il n'y a aucun mal à cela." Un autre vint et dit : "Par mégarde, j'ai égorgé la victime avant le jet des pierres. --- Jette tes pierres, répondit le Prophète ; il n'y a aucun mal à cela." On n'interrogea pas une seule fois le Prophète sur un rite fait trop tôt ou trop tard sans qu'il répondît : "Accomplis les autres rites, il n'y a aucun mal à cela."

CHAPITRE XXIV. - De la réponse faite par un signe de la main ou de la tête, sur une question en matière canonique.

1. Selon Ibn-'Abbâs, au cours de son pèlerinage (d'adieu) le Prophète fut interrogé par des fidèles. L'un d'eux dit : "J'ai immolé la victime avant de jeter les pierres." De la main le Prophète fit un geste voulant dire : il n'y a aucun mal à cela. Un autre lui dit : "Je me suis rasé la tête avant d'immoler ma victime." Alors même geste de la main du Prophète pour marquer qu'il n'y avait aucun mal à cela.

2. D'après Abou-Horaïra, le Prophète a dit : "La science sera emportée, les troubles et l'ignorance se manifesteront et les herdj (ce mot est emprunté à la langue éthiopienne) seront nombreux." Comme on demandait à l'Envoyé de Dieu ce que c'était qu'un herdj, il répondit : "C'est ceci." Et de sa main retournée il fit geste de celui qui veut tuer.

3. Asmâ a dit : "J'allai trouver 'Aïcha qui priait. "Qu'ont donc les fidèles", lui demandai-je ? De sa main elle m'indiqua le ciel (à ce moment il y avait une éclipse de soleil et les fidèles accomplissaient la prière spéciale usitée en pareille circonstance) et, tandis que certains fidèles priaient elle dit : "La gloire de Dieu soit proclamée ! --- Un signe" m'écriai-je." De la tête elle fit le geste voulant dire oui. Alors je me tins debout (avec les fidèles) jusqu'à ce que je faillis m'évanouir et alors je me mis à me verser de l'eau sur la tête. Le Prophète loua Dieu et proclama ses mérites, puis il dit : "Il n'y a aucune des choses que je n'avais jamais vues que je n'aie aperçues de la place où j'étais, en ce moment ; j'ai vu même le Paradis et l'Enfer. Il m'a été révélé que vous seriez éprouvés dans vos tombeaux, de la même façon ou presque --- on ne sait de laquelle de ces deux expressions Asmâ s'est servie. --- que vous serez éprouvés par l'AntéChrist. On dira (à chacun de vous) : "Que sais-tu de cet homme ? (Mohamed)" Quant au croyant ou au fidèle --- on ne sait laquelle de ces deux expressions Asmâ s'est servie --- il répondra : "C'est Mohamed qui est l'Envoyé de Dieu et qui a apporté les preuves (de sa mission) et l'orthodoxie. Nous avons accueilli (sa prédication) et l'avons suivi. C'est Mohamed ajoutera-t-il trois fois." Alors on lui dira : "Dors en paix, car nous sommes assurés que tu es bien un fidèle du Prophète." Quant à l'hypocrite et à l'hésitant --- on ne sait de laquelle de ces deux expressions Asmâ se servie --- il dira : "Je ne sais qui c'est ; j'ai seulement entendu les gens dire une chose et je l'ai répétée".

CHAPITRE XXV. - De l'exhortation adressée par le Prophète à la députation des 'Abd-El-Qaïs de garder la foi et la science et d'en instruire ceux qu'ils avaient laissés derrière eux. -- Mâlik-ben-El-Howaïrits a dit : "Le Prophète prononça ces paroles : "Retournez vers vos gens et instruisez-les."

1. Abou-Djamra a dit : "Je servais de truchement entre Ibn-'Abbâs et les gens. Ibn-'Abbâs dit "Une députation des 'Abd-El-Qaïs vint trouver le Prophète. Celui-ci demanda quelle était cette députation, --- ou de quelle tribu elle était. --- Ils répondirent qu'ils étaient de Rebî'a. Alors le Prophète s'écria : "Quelle soit la bienvenue cette tribu --- ou cette députation --- qui est venue sans contrainte et sans remords. --- Nous venons d'une contrée éloignée, répondirent les députés. Entre notre pays et le tien, il y a cette tribu des infidèles de Modar et nous n'avons pu venir vers toi que durant un mois sacré. Donne-nous tes ordres afin que nous les transmettions à ceux que nous avons laissés derrière nous et qu'en nous y conformant nous entrions au Paradis." Le Prophète leur enjoignit de faire quatre choses et leur défendit d'en faire quatre autres. Il leur ordonna de croire en un seul Dieu et ajouta : "Savez-vous ce que c'est que de croire en un seul Dieu ? --- Dieu et son Prophète, répondirent-ils, savent mieux que personne ce qu'il en est. --- Cela consiste, reprit-il, à affirmer qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu, que Mohamed est l'Envoyé de Dieu, à accomplir la prière, à donner la dîme, à jeûner pendant le mois de Ramadân. Vous donnerez le cinquième du butin." Le Prophète leur interdit de se servir de gourdes, de jarres et d'outres enduites de poix.

Cho'ba ajoute : "Peut-être s'est-il servi des mots : "le tronc de palmier creusé et goudronnées" (au lieu de "enduites de poix").

Ensuite le Prophète dit : "Retenez bien ceci et instruisez-en ceux que vous avez laissés derrière vous."

CHAPITRE XXVI. - Du voyage entrepris afin d'aller chercher la solution d'un cas douteux et afin d'instruire les siens.

1. 'Oqba-ben-El-Hârits rappelle qu'il avait épousé une fille de Abou-Ihâb-ben-'Azîz. Une femme vint le trouver et lui dit : "J'ai été la nourrice d''Oqba, et celle qu'il a épousé (on sait qu'au point de vue du mariage l'allaitement crée une parenté dont les effets sont les mêmes que ceux de la vraie parenté.). --- J'ignore, répondit 'Oqba, si tu as été ma nourrice et tu ne m'as pas prévenu (que tu avais nourri ma femme)." Aussitôt il enfourcha sa monture et alla trouver l'Envoyé de Dieu à Médine et lui soumit la question : "Comment ? s'écria l'Envoyé de Dieu, tu gardes ta femme quand on dit pareille chose". 'Oqba quitta donc sa femme qui épousa un autre mari.

CHAPITRE XXVII. - De la science qu'on se transmet à tour de rôle.

1. 'Omar a dit : "J'étais moi et un ansâr, mon voisin, chez les Bénou-Oumayya-ben-Zeïd tribu (du district) d''Aouâli (le district d''Aouâli comprend quelques villages situés à l'est de Médine. Le village le plus rapproché de cette ville en est à 3 milles, le plus éloigné à 8 milles.) de Médine. Chacun de nous, à tour de rôle, nous allions chez l'Envoyé de Dieu ; mon voisin y passait un jour et moi le jour suivant. Quand je descendais à Médine je rapportais à mon voisin toutes mes informations de ce jour, révélations du Coran et autres choses. Quand c'était lui qui allait à la ville il agissait de même à mon égard.

"Un jour, mon ami l'ansâr, dont c'était le tour de rôle, revint de Médine et frappa violemment à ma porte en criant : "Est-il là, lui ?" Tout effrayé je sortis aussitôt et il me dit : "Il vient de se passer un grave évènement (le bruit s'était répandu que le Prophète avait répudié toutes ses femmes)." Je me rendis alors chez Hasfa et la trouvai tout en larmes. "L'Envoyé de Dieu vous a-t-il répudiée ? demandai-je. --- Pas que je sache", répondit-elle. Ensuite j'entrai chez le Prophète et restant debout je lui dis : "As-tu répudié tes femmes ? --- Non, me répondit-il. --- Dieu est grand" m'écriai-je."

CHAPITRE XXVIII. - De la colère qu'éprouve celui qui prêche ou qui enseigne au moment où il voit quelque chose de répréhensible.

1. Abou-Mas'oud-El-Ansâri a dit : "Un homme s'écria : "Ô Envoyé de Dieu, je puis à peine achever la prière, tant un tel nous la fait durer longtemps". Jamais dans un prône je n'ai vu le Prophète entrer dans une colère plus violente que ce jour-là : "Ô gens, s'écria-t-il, vous arriverez à faire déserter de la prière. Que celui qui dirige les fidèles dans la prière, la leur rende légère, car il y a parmi eux des malades, des gens affaiblis et d'autres qui ont des occupations."

2. D'après Zeïd-ben-Khâlid-El-Djohani, un homme interrogea le Prophète au sujet des objets trouvés. "Regarde bien, répondit-il, le cordon de l'objet trouvé --- ou sa bourse, --- et aussi son enveloppe. Puis, pendant un an, annonce ta trouvaille ; après quoi fais usage de la chose. Toutefois si son propriétaire vient te trouver remets-lui l'objet. --- Et s'il s'agit d'un chameau égaré ? demanda l'homme. A ces mots le Prophète entra dans une telle fureur que ses joues --- ou son visage, suivant une autre version --- devinrent cramoisies. "Qu'as-tu à t'occuper de cet animal, s'écria-t-il ; il a en lui une réserve de boisson ; il a des pieds, rien ne l'empêche d'aller à l'abreuvoir et de brouter des plantes. Laisse-le donc en sorte qu'il rejoigne son maître. --- Et si l'animal égaré est un mouton, ajouta l'homme. --- Alors, répondit le Prophète, il sera à toi, à ton frère ou au loup."

3. Abou-Mousa a dit : "Comme on posait au Prophète des questions qui l'offusquaient et que ces questions se multipliaient, il entra en colère. Ensuite il dit aux assistants : "Interrogez-moi sur ce que vous voudrez. --- Qui est mon père ? demanda un homme? --- Ton père, répondit-il, c'est Hodzâfa. --- Et moi, reprit un autre, qui est mon père ? Ô Envoyé de Dieu --- Ton père, répliqua-t-il, est Sâlim, l'affranchi de Chaïba." 'Omar voyant l'expression du visage du Prophète, lui dit alors : "Ô Envoyé de Dieu, certes nous nous repentons devant Dieu".

CHAPITRE XXIX. - De celui qui se met à genoux devant l'Imam ou le traditionniste.

1. D'après Anas-ben-Mâlik, l'Envoyé de Dieu était sorti (C'est-à-dire qu'il avait quitté ses appartements pour se rendre à la mosquée ou auprès des fidèles.), 'Abdallah-ben-Hodzâfa se leva et dit : "Qui est mon père ? --- Ton père répondit le Prophète, est Hodzâfa." Puis, comme il disait à de nombreuses reprises : "Posez-moi des questions", 'Omar se mit à genoux et dit : "Nous nous estimons pour satisfaits d'avoir Dieu pour Seigneur, l'Islam pour religion et Mohamed comme Prophète." Alors le Prophète garda le silence.

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