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TITRE 3 DE LA SCIENCE

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Message  Admin Sam 8 Déc - 23:38

CHAPITRE PREMIER. - Des mérites de la science.
- De ces mots du Coran : "Dieu élèvera en degrés ceux d'entre vous qui ont cru ainsi que ceux qui ont reçu la science, car Dieu est instruit de ce que vous faites" (sourate LVIII, verset 12). - "Seigneur, fais-moi croître en science" (sourate XX, verset 113).

CHAPITRE II. --- De celui qui, interrogé sur un point de science (il ne faut entendre par ce mot que la science religieuse ou, pour mieux dire, celle qui se rapporte à tout ce qui touche à la religion.) pendant qu'il enseigne, continue et achève son enseignement, puis répond à celui qui a questionné.

1. D'après Abou-Horaïra : "Un jour le Prophète, dans une assemblée, entretenait les fidèles. Un Arabe (du désert) s'avança vers lui et lui dit : "A quand l'Heure ?" Le Prophète poursuivant son discours, un des fidèles dit alors : "Le Prophète a entendu la question, mais cette question lui a déplu. --- Non pas, assura un autre ; c'est qu'il ne l'a pas entendue." Enfin le Prophète ayant terminé son discours dit : "Où est celui qui m'a questionné au sujet de l'Heure ? --- Me voivi, Ô Envoyé de Dieu, répondit l'Arabe. --- "Lorsque, reprit le Prophète, toute sécurité aura disparu, attends-toi à voir venir l'Heure. --- Et comment se manifestera cette disparition ? demanda l'Arabe. --- Quand, répliqua le Prophète, l'autorité sera aux mains de ceux qui n'en sont pas dignes, attends-toi à voir venir l'Heure."

CHAPITRE III. - De celui qui élève la voix pour enseigner la science.

1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous avions entrepris avec lui, le Prophète, qui était resté en arrière, nous rejoignit au moment où, l'heure de la prière venue nous pressant, nous étions en train de faire nos ablutions. Nous nous mîmes alors à frotter nos pieds. A ce moment, de toutes ses forces et à deux ou trois reprises, le Prophète s'écria : "Malheur aux talons ! qu'ils redoutes le feu de l'enfer !"

CHAPITRE IV. - Du terme employé par le traditionniste : (un tel) nous a enseigné, - nous a informé, - nous a annoncé..

El-Homeïdi nous disait que, pour Ibn-'Oyayna, "nous a raconté, nous informé, nous a annoncé et j'ai entendu", étaient des formules de valeurs identiques.

Ibn-Mas'oud a dit : "L'Envoyé de DIeu, l'homme véridique et digne de foi, nous a enseigné."

Chaqîq rapporte qu'Abdalla-ben-Mas'oud disait : "J'ai entendu du Prophète une parole."

Hodzaïfa s'est servi de la formule : "L'Envoyé de Dieu nous a enseigné (dans) deux hadiths."

Abou-'l-'Âlia citant Ibn-'Abbâs disait : "On rapporte du Prophète dans ce qu'il rapportait de son Seigneur."

Anas disait également : "On rapporte du Prophète qui le rapportait de son Seigneur."

Abou-Horaïra disait : "(On rapporte) du Prophète qui le rapportait de votre Seigner."

1. Ibn-'Omar a dit : "L'Envoyé de Dieu s'est exprimé en ces termes : "Certes; parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." LEs fidèles pensèrent à divers arbres du désert. Pour moi, j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier, mais je n'osai le dire. Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier."

CHAPITRE V. - Du fait de l'Imam de lancer une question aux personnes de son entourage afin d'éprouver leur degré de science.

1. On tient d'Ibn-'Omar que le Prophète dit un jour : "Certes, parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." Les fidèles pensèrent à divers arbres du désert. "Quant à moi, dit 'Abdallah(-ben-'Omar), j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier." Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier."

CHAPITRE V bis. - De ce qui a été dit au sujet de la science et de ces paroles de Dieu : "Dis : Seigneur, fais-moi croître en science."

CHAPITRE VI. - De la récitation et de l'exposé (d'un Hadiths) faits à un traditionniste.
El-Hasan, ets-Tsaouri et Mâlik estiment que la récitation (d'un Hadiths) est valable. (L'auteur de ce recueil) Abou-'Abdallah dit : "J'ai entendu Abou-'Asim rapporter de Sofyân-Ets-Tsaouri et Mâlik qu'ils jugeaient que la récitation et l'audition étaient également valables."

'Obaïd-Allah-ben-Mousa rapporte les paroles suivantes de Sofyân : "Quand quelqu'un a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a aucun mal à ce qu'il dise : "Un tel m'a raconté (ou) j'ai entendu un tel dire."

Certain auteur, afin de prouver qu'il est licite de réciter (un Hadiths) à un savant (maître), a tiré argument du hadiths de Dimâm-ben-Tsa'laba. Ce dernier dit au Prophète : "Il (Dieu) t'a ordonné de faire les prières ? --- Oui, répondit le Prophète." Ceci est une récitation faite au Prophète (lui-même). Dimâm ayant ensuite rapporté cette prescription à ses contribules, ceux-ci l'acceptèrent de lui.

Mâlik a tiré argument des actes judiciaires qu'on lit devant des personnes qui ensuite disent : "Un tel nous a pris à témoin", alors qu'il n'y a eu devant eux qu'une simple récitation. On peut également réciter (du Coran) à un maître de lecture du Coran et dire ensuite : "Un tel m'a fait lire (ainsi)."

1. El-Hasan(-El-Basri) a dit : "Il n'y a aucun mal à réciter (un Hadiths) à un savant (maïtre)."

2. Sofyân (-Ets-Tsaouri) a dit : "Lorsqu'on a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a pas d'inconvénient à dire : "Un tel m'a raconté." L'auteur de ce recueil dit : "J'ai entendu Abou-'Asim dire d'après Mâlik et Sofyân : Il y a parité entre la récitation faite devant un savant et la récitation de ce savant lui-même."

3. Anas-ben-Mâlik a dit : "Nous étions assis dans la mosquée avec le Prophète, quand un homme entra, monté sur un chameau. Il fit agenouiller l'animal dans la cou de la mosquée ; il l'entrava, puis s'adressant à notre groupe : "Qui de vous est Mohamed ?" dit-il. Or le Prophète était accroupi parmi nous. "C'est cet homme au visage blanc et qui est accroupi", répondîmes-nous. Alors l'homme s'écria : "Hé ! fils d'Abd-el-Mottalib !" Et aussitôt le Prophète de dire : "Je suis prêt à répondre. --- Je vais donc t'interroger, répartit l'homme, et insister pour que tu me donnes la solution de certaines choses. Ne m'en veuille pas. --- Interroge-moi sur le sujet que tu voudras, répondit le Prophète. --- Eh ! bien, je te demande ceci au nom de ton Maître et du Maître de ceux qui t'ont précédé : Dieu t'a-t-il envoyé vers tous les hommes de la terre ? --- Par Dieu, oui, répliqua le Prophète. --- Je te le demande au nom de Dieu : Dieu t'a-t-il donné l'ordre que nous fassions les cinq prières pendant le jour et la nuit. --- Par Dieu, oui. --- Je t'adjure au nom de Dieu : t'a-t-il prescrit de jeûner durant tel mois de l'année. --- Par Dieu, oui. --- Je t'adjure au nom de Dieu : t'a-t-il prescrit de prélever sur ceux d'entre vous qui sont riches une dîme que tu répartiras entre les pauvres. --- Par Dieu, oui." Alors l'homme ajouta : "Je crois en ce que tu as apporté. Quant à moi, je suis l'envoyé de mes contribules que j'ai laissés en arrière ; mon nom est Dimâm-ben-Tsa'laba ; je suis frère des Benou-Sa'd-ben-Bakr."

4. Anas a dit : "Le Coran nous défend de poser des questions au Prophète ; aussi étions-nous étonnés qu'un Bédouin nomade sensé, vînt interroger le Prophète pendant que nous écoutions celui-ci. Or il arriva qu'un Bédouin se présenta et dit : "Ton envoyé est venu vers nous ; il nous a informés que tu prétendais avoir reçu une mission de Dieu. --- Il a dit vrai, répliqua le Prophète. --- Qui donc, reprit le Bédouin ? a créé le ciel. --- Dieu, répondit le Prophète. --- Qui a créé la terre et les montagnes ? --- Dieu. --- Qui y a mis les choses utiles à l'homme ? --- Dieu. --- Alors ! s'écria le Bédouin, par celui qui a créé la terre, qui y a placé les montagnes, qui y a mis les choses utiles, est-ce Dieu qui t'a donné la mission ? --- Oui, reprit le Prophète. --- Ton envoyé, ajouta l'homme, prétend que nous devons faire cinq prières, payer une dîme prélevée sur nos biens. --- C'est exact, dit le Prophète. --- Par celui qui t'a donné une mission, répartit le Bédouin, c'est bien Dieu qui t'a prescrit ces choses ? --- Oui, dit le Prophète. --- Ton envoyé a aussi prétendu que nous devons jeûner un mois par an ? --- C'est exact. --- Par celui qui t'a donné une mission, c'est bien Dieu qui t'a prescrit ces choses ? --- Oui. --- Ton envoyé a encore prétendu que chacun de nous devait accomplir le pèlerinage de la Ka'ba, s'il lui était possible de s'y rendre. --- C'est exact. --- Par celui qui t'a donné une mission, c'est bien Dieu qui t'a prescrit cette chose ? --- Oui. --- Eh ! bien, reprit l'homme, par Celui qui t'a envoyé pour répandre la vérité, je me conformerai à ces prescriptions sans rien y ajouter et sans rien en omettre. --- Si cet homme dit vrai, s'écria alors le Prophète, il entrera sûrement au Paradis."

CHAPITRE VII. --- De ce qui a été dit au sujet de la transmission de la science par délégation (il faut entendre par là l'autorisation que le maître donne à un de ses disciples d'enseigner les matières qui ont fait l'objet de ses leçons qui sont contenues dans ses ouvrages.) et de la communication écrite émanée d'un homme de science et adressée à des gens d'un autre pays. -- Anas a dit : "Otsmân fit copier des exemplaires du Coran et les expédia dans les provinces. 'Abdallah-ben-'Omar, Yahya-ben-Sa'îd et Mâlik ont proclamé la légitimité de cette transmission. Un des savants du Hedjaz a tiré argument en faveur de la transmission par délégation des instructions écrites en l'invitant à n'en prendre connaissance qu'après être arrivé à tel endroit. Quand le chef fut arrivé là il lut les instructions à ses troupes et leur apprit ce que le Prophète ordonnait.

1. 'Abdallah-ben-'Abbâs informe que l'Envoyé de Dieu expédia un messager porteur d'une lettre, avec mission de la remettre au prince de El-Bahreïn. Ce prince envoya cette lettre à Cosroës qui, après l'avoir lue, la déchira en mille morceaux. Ibn-El-Mosayyab (si je ne me trompe dit Ez-Zohri) ajoute que le Prophète (en apprenant cette nouvelle) maudit ces gens (les Persans) en disant : "Qu'eux aussi soient mis en mille pièces."

2. On tient de Qatâda que Anas lui fit le récit suivant : "Le Prophète adresse une lettre ou voulut en adresser une (c'est Anas, le rapporteur de la tradition qui n'était pas sûr que le Prophète eût écrit cette lettre.). "Ceux à qui tu écris, lui dit-on, ne lisent jamais une lettre à moins qu'elle ne soit marquée d'un sceau." C'est alors que le Prophète fit usage d'un sceau d'argent sur lequel étaient gravés ces mots : Mohamed, l'Envoyé de Dieu. Et il me semble encore voir la blancheur de l'argent dans sa main. Comme Gho'ba demandait à Qotâba : "Qui a dit que les mots gravés sur le sceau étaient : Mohamed, l'Envoyé de Dieu ?" Il me répondit : "C'est Anas."

CHAPITRE VIII. - De celui qui prend place au dernier rang du groupe circulaire (pour écouter les leçons du maître les disciples forment une série de cercles concentriques et chaque disciple doit conserver la place qui lui a été assignée.) des assistants et de celui qui, apercevant une place libre dans ce cercle, va s'y asseoir.

1. D'après Abou-Wâqid-El-Leitsi : "Tandis que l'Envoyé de Dieu était assis, dans la mosquée, en compagnie des fidèles, trois hommes entrèrent. Deux d'entre eux s'avancèrent vers l'Envoyé de Dieu, le troisième se retira. Après être resté quelque temps à considérer le Prophète, l'un de ces deux hommes, ayant aperçu une place libre dans le cercle, alla s'y asseoir. Le second s'assit en arrière du cercle et quant au troisième il tourna le dos et se mit à s'éloigner. Quand l'Envoyé de Dieu eut terminé (son enseignement) il dit : "Voulez-vous que je vous instruise au sujet de ces trois individus ? Eh bien, l'un d'eux a cherché un refuge auprès de Dieu et Dieu le lui a accordé ; le second a eu honte de s'approcher et Dieu a usé du même procédé à son égard ; le troisième s'est détourné de Dieu et Dieu s'est détourné de lui."

CHAPITRE IX. - De cette parole du prophète : "Parfois celui à qui on transmet un enseignement le comprend mieux que celui-là même qui l'a entendu."

1. Abou-Bekra (-ben-El-Harits-Ets-Tsaqafi) a mentionné ce qui suit : "Tandis qu'il était sur son chameau et qu'un homme tenait la bride de l'animal, le Prophète dit : "Quel jour est-ce aujourd'hui ?" Nous nous tûmes, pensant qu'il allait qualifier le jour où nous nous trouvions d'un nom autre que son nom habituel. "N'est-ce pas le jour des sacrifices ?" ajouta-t-il. --- Oui, répondîmes-nous. --- Et quel est le mois où nous sommes ?" reprit-il. Nous gardâmes le silence pensant qu'il allait qualifier le mois d'un nom autre que le sien. "N'est-ce pas le mois de dzou'l-hiddja ? poursuivit-il --- Sans doute, répondîmes-nous. --- Eh ! bien, dit-il alors, sachez que vos vies, vos biens, vos réputations doivent vous être aussi sacrés les uns aux autres que sont sacrés pour vous ce présent jour, ce présent mois et cette présente ville. Que celui qui entend ces paroles les transmette à celui qui n'est pas là, car il se peut que celui qui assiste à un fait le transmette à quelqu'un qui le comprenne mieux que lui."

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