Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

TITRE 4 DES ABLUTIONS

Aller en bas

TITRE 4 DES ABLUTIONS Empty TITRE 4 DES ABLUTIONS

Message  Admin Ven 7 Déc - 16:17

CHAPITRE XX. - Du fait de se torcher avec des pierres.

1. Abou-Horaïra a dit : "Le Prophète étant sorti pour satisfaire un besoin naturel, je le suivis. Il marchais sans tourner la tête. Je m'approchai de lui et il me dit : "Cherche-moi des pierres pour me torcher, --- ou quelque chose d'approchant, --- mais ne m'apporte ni os, ni crottin.' Je lui apportai donc des pierres dans un pan de mon manteau et les déposai à son côté. Je m'écartai ensuite. Lorsqu'il eut achevé de satisfaire ses besoins naturels, il fit usage de ces pierres."

CHAPITRE XXI. - On ne doit pas se torcher avec du crottin.

'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Prophète étant allé à la garde-robe me donna l'ordre de lui apporter trois pierres. Je trouvai bien deux pierres, mais impossible d'en trouver une troisième. Alors je pris une boule de crottin et je l'apportai avec les pierres. Le Prophète prit les deux pierres et jeta le crottin en disant : "Cà, c'est une ordure."

CHAPITRE XXII. - De l'ablution une seule fois (pour chaque membre).

1. Ibn-'Abbâs a dit : "Le Prophète fit l'ablution une seule fois (pour chaque partie du corps)."

CHAPITRE XXIII. - De l'ablution pratiquée deux fois (pour chaque partie du corps).

1. D'après 'Abdallah-ben-Zeïd, le Prophète faisait l'ablution deux fois (pour chaque partie du corps).

CHAPITRE XXIV. - De l'ablution pratiquée trois fois (pour chaque partie du corps).

1. Homrân, l'affranchi d'Otsmân, rapporte avoir vu 'Otsmân-ben-'Affân ainsi : Il demanda un vase (plein d'eau), en versa à trois reprises sur ses mains et les lava. Puis, ayant introduit sa main droite dans le vase, il (y pris de l'eau) s'en rinça la bouche et en renifla. Après cela il se lava le visage trois fois ainsi que les deux mains jusqu'aux coudes. Ensuite il se frotta la tête, se lava les pieds jusqu'aux chevilles également à trois reprises et ajouta ces mots : "L'Envoyé de Dieu a dit que quiconque ferait ses ablutions ainsi que je viens de les faire et prierait deux reka' sans que son esprit fût distrait à ce moment, obtiendrait le pardon de ses fautes passées."

D'après un autre isnâd, selon 'Orwa qui a rapporté cette tradition de Homrân : après s'être ablué, Otsmân-ben-'Affân dit : "Je vais vous raconter un hadiths que je ne vous aurais pas dit si ce n'était à cause d'un verset du Coran. J'ai entendu le Prophète dire : "A tout homme qui fait ses ablutions et les faits bien, puis qui fait la prière, il sera pardonné toutes les fautes commises entre ce moment et la fin de la prière suivante."

'Orwa ajoute ce verset (dont il a été parlé ci-dessus) était : "Certes ceux qui cachent ce que nous avons révélé...." (sourate II, verset 154).

CHAPITRE XXV. - On doit rejeter l'eau aspirée par les narines pour l'ablution. --- 'Otsmân, 'Abdallah-ben-Zeïd et Ibn-'Abbâs ont mentionné le fait au sujet du Prophète.

1. Selon Abou-Horaïra le Prophète a dit : "Que celui qui fait ses ablutions rejette l'eau qu'il a aspirée par les narines et que celui qui se torche avec des cailloux en emploie un nombre impair."

CHAPITRE XXVI. - On doit pour se torcher employer des pierres en nombre impair.

1. Abou-Horaïra rapporte que le Prophète a dit : "Quand l'un de vous fait ses ablutions, qu'il aspire de l'eau par le nez et qu'il la rejette ensuite. Que celui qui se torche avec des pierres en emploie un nombre impair. Quand l'un de vous s'éveille de son sommeil, qu'il se lave la main avant de l'introduire dans l'eau destinée à ses ablutions, car celui qui dort ne sait pas où sa main s'est posée pendant la nuit.

CHAPITRE XXVII. - Il faut se laver les deux pieds (mais non se les frotter simplement).

1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage le Prophète étant resté en arrière nous rejoignit ensuite au moment où l'heure de la prière de l'après-midi nous pressait. Nous nous mîmes à faire nos ablutions et à frotter (simplement) nos pieds. Alors le Prophète, de sa voix la plus forte, s'écria à deux ou trois reprises : "Malheur aux talons ! qu'ils redoutent le feu de l'enfer !"

CHAPITRE XXVIII. - Du rinçage de la bouche dans l'ablution. --- Le fait a été rapporté du Prophète par Ibn-'Abbâs et 'Abdallah-ben-Zeïd.

1. On tient de Homrân, affranchi de 'Otsmân-ben-'Affân qu'il vit 'Otsmân demander (de l'eau) pour faire ses ablutions. 'Otsmân versa de l'eau du vase sur ses deux mains et les lava à trois reprises différentes. De sa main droite il puisa de l'eau, s'en rinça la bouche, en renifla et rejeta ce qu'il avait reniflé. Il se lava le visage trois fois et un nombre égal de fois les deux mains jusqu'aux coudes. Il se frotta la tête et lava chacun de ses pieds trois fois. Puis il dit : "J'ai vu le Prophète pratiquer ses ablutions de la manière que je viens de faire ; je l'ai entendu dire : "Celui qui pratiquera les ablutions comme je viens de le faire, qui priera deux reka' sans être distrait par quelque chose obtiendra de Dieu le pardon de ses fautes passées."

CHAPITRE XXIX. - Du lavage des talons. -- Ibn-Sirîn, quand il faisait ses ablutions, lavait l'endroit que recouvrait sa bague.

1. Mohammed-ben-Ziyâd a dit : "Un jour que les fidèles faisaient leurs ablutions avec leurs vases, Abou-Horaïra passa près de nous et je l'entendis prononcer ces mots : "Faites l'ablution intégrale, car Abou'-l-Qâsim (Mohamed Sallullahou 'alihi wassalam) a dit : "Malheur aux talons, qu'ils redoutent le feu de l'Enfer !"

CHAPITRE XXX. - Quand on est chaussé de sandales on doit se laver les pieds et non simplement frotter (de la main humide) ses sandales.

1. 'Obaïd-ben-Djoraïdj dit un jour à 'Abdallah-ben-'Omar : "Ô Abou-'Abderrahman, je t'ai vu faire quatre choses que je n'ai jamais vu faire à aucun de tes compagnons. --- Et quelles sont ces choses, ô Ibn-Djoraïdj, demanda 'Abdallah ? --- Eh ! bien, reprit Ibn-Djoraïdj, je vois que tu ne touches que deux coins (de la Ka'ba), les yéménites (c'est-à-dire les deux angles qui se trouvent du côté du Yemen.) ; tu ne chausses que des sandales dites sibtiya (nom que l'on donnait aux chaussures dont le cuir avait été tanné avec une plante appelé sobt ; c'étaient les chaussures des gens aisés.) ; tu teins tes vêtements en jaune et, enfin, à la Mecque, tandis que les pèlerins se mettent en ihrâm aussitôt qu'ils aperçoivent la nouvelle lune, toi, pour le faire, tu attends le jour de l'Abreuvement (Le 8 du mois de Dzou'l-hiddja, au lieu du 1er de ce mois.). --- Pour ce qui est des coins, répondit 'Abdallah, l'Envoyé de Dieu, je l'ai vu, ne touchait que les deux yéménites. Pour ce qui est des sandales dites sibtiya, j'ai vu l'Envoyé de Dieu mettre des chaussures dont le cuir n'avait aucun poil et faire ses ablutions en les gardant ; aussi aimé-je à porter de pareilles chaussures. Quant à la couleur jaune, j'ai vu l'Envoyé de Dieu faire teindre en cette couleur ; j'aime donc à faire teindre aussi. Enfin, au sujet de la prise de l'ihrâm, j'ai constaté que l'Envoyé de Dieu ne le prenait point avant qu'on n'eût mis en marche sa monture."

CHAPITRE XXXI. - De la priorité à donner aux membres du côté droit dans l'ablution de la lotion (funéraire).

1. D'après Omm-'Atiyya, le Prophète dit aux femmes qui lavaient (il s'agit de la lotion funéraire de Zaïnab.) le corps de sa fille : "Commencez par la partie droite du corps et par les mêmes endroits que pour les ablutions."

2. D'après 'Aïcha, le Prophète préférait commencer par le côté droit, qu'il s'agît de mettre ses chaussures, de se peigner, de faire ses ablutions et même d'un acte quelconque.

CHAPITRE XXXII. - De la recherche de l'eau lustrale quand le moment de la prière est venu. -- 'Aïcha a dit : "L'heure de la prière (du matin) étant venue, on chercha vainement de l'eau, on n'en trouva pas ; c'est alors que fut révélée la lustration pulvérale."

1. Anas-ben-Mâlik a dit avoir vu le fait suivant : "Un jour, l'heure de la prière de l'après-midi étant venue, les fidèles cherchèrent vainement de l'eau lustrale sans en trouver. On apporta à l'Envoyé de Dieu, qui était là, de l'eau lustrale. Après avoir plongé la main dans le vase, il ordonna aux fidèles de se servir de cette même eau pour les ablutions. Alors, je vis l'eau sourdre de dessous les doigts du Prophète en sorte que du premier au dernier chacun pu faire ses ablutions.

CHAPITRE XXXIII. - De l'emploi (pour les ablutions) de l'eau qui a servi à laver les cheveux d'un homme. -- 'Atâ ne voyait aucun mal à employer les cheveux (humains) pour en faire des ficelles ou des cordes. -- De l'eau dans laquelle les chiens ont bu et du passage de ces animaux dans la mosquée. -- Ez-Zohir a dit : "Lorsqu'un chien a lapé dans un vase et qu'on n'a pas d'autre eau lustrale que celle-là on peut s'en servir pour les ablutions." Sofyân a dit : "Telle est la vraie doctrine, car Dieu a dit : ... "et que vous n'ayez pas trouvé d'eau, faites alors la lustration pulvérale" (sourate V, verset 9). Cette eau, sur la pureté de laquelle on a des doutes, peut servir aux ablutions à la conditions de faire ensuite la lustration pulvérale."


1. Ibn-Sirîn rapporte qu'il dit à 'Obaïda : "Nous avons des cheveux du Prophète ; ils nous sont parvenus par Anas ou par la famille d'Anas. --- Posséder un seul cheveu de lui, s'écria 'Obaïda, me ferait plus de plaisir que d'avoir le monde entier et tout ce qu'il contient."

2. D'après Anas, lorsque l'Envoyé de Dieu se fut fait raser la tête (au pèlerinage d'adieu), Abou-Talha fut le premier à ramasser de ses cheveux.

CHAPITRE XXXIII bis. - Quand un chien a bu dans le vase de l'un de vous, qu'il lave ce vase sept fois.

1. D'après Abou-Horaïra, l'Envoyé de Dieu a dit : Lorsqu'un chien a bu dans le vase de l'un d'entre vous, que celui-ci lave ce vase sept fois."

2. Selon Abou-Horaïra on tient du Prophète qu'un homme vit un chien tellement altéré qu'il mangeait de la terre humide. Prenant alors sa bottine, cet homme s'en servi pour puiser de l'eau qu'il offrit au chien et répéta ce manège jusqu'à ce que l'animal se fût désaltéré. Dieu sut gré à cet homme et le fit entrer au Paradis.

3. 'Abdallah-ben-'Omar a dit : "Au temps de l'Envoyé de Dieu, les chiens allaient et venaient par toute la mosquée et pourtant on n'aspergeait rien de tout cela."

4. 'Adi-ben-Hâtim a dit : "Comme j'avais interrogé le Prophète, il me répondit : "Lorsque tu lances ton chien bien dressé sur une pièce de gibier et qu'il la tue, tu peux la manger. Mais s'il en a mangé, abstiens-toi, car il ne l'a prise que pour son propre compte. --- Mais, répliquai-je, si je lance mon chien et que j'en trouve (ensuite) un autre avec lui ? --- Alors ne mange pas de ce gibier, parce que, quand tu as dit : "Au nom de Dieu, tu l'as fait pour ton chien et non pour un autre chien."

CHAPITRE XXXIV. - De celui qui ne voit (la nécessité de) l'ablution que pour les deux exutoires, celui de devant et celui de derrière, se référant à ces paroles de Dieu : "ou bien que l'un de vous viendra de la garde-robe" (sourate IV, verset 46 ou sourate V, verset 9). 'Atâ a dit que celui qui évacuait des vers par l'anus ou quelque animal pareil à un pou par la verge, devait réitérer ses ablutions. -- Djâbir-ben-'Abdallah a dit : "Quiconque rit pendant la prière doit la recommencer sans cependant réitérer les ablutions." -- El-Hasan a dit : "Si l'on s'arrache des cheveux ou quelque chose de ses ongles, ou encore si l'on retire ses bottines, il n'y a pas à faire de nouvelles ablutions." -- Abou-Horaïra a dit : "Aucune ablution nouvelle si ce n'est à raison d'une impureté accidentelle." -- On rapporte, d'après Djâbir, le fait suivant : A la bataille de Dzât-er-Riqâ', un homme atteint d'une flèche perdait du sang en abondance ; il fit les reka' et les prosternations, continuant ainsi sa prière. -- El-Hasan a dit : "Les musulmans n'ont jamais cessé de prier malgré leurs blessures." -- Tâous, Mohammed-ben-'Ali, 'Atâ et les gens du Hedjaz ont dit : Le sang (qui coule d'une plaie) n'impose pas une ablution (nouvelle)." -- Ibn-'Omar ayant pressé un bouton (qu'il avait au visage) du sang en sortit ; cependant il ne fit pas d'ablution (nouvelle). -- Ibn-Abou-Aoufa ayant craché du sang, continua sa prière. -- Ibn-'Omar et El-Hasan disent que celui à qui on applique des ventouses est tenu de laver seulement la plaie de ces ventouses.

1. Selon Abou-Horaïra, le Prophète a dit : "Le fidèle ne cesse pas d'être en état de prier tant qu'il reste à la mosquée attendant le moment de la prière, à moins qu'il n'éprouve quelque impureté accidentelle." Un étranger ayant demandé ce qu'il fallait entendre par "impureté accidentelle", Abou-Horaïra lui répondit : "Un bruit, c'est-à-dire un pet."

2. D'après l'oncle paternel de 'Abbâd-ben-Temîm le Prophète a dit : "Qu'on n'interrompe pas la prière tant qu'on n'a pas entendu un bruit (de pet) ou senti une odeur (de vesse)."

3. D'après Mohammed-ben-El-Hanafiya, 'Ali a dit : "J'étais sujet à des suintements érotiques et j'avais honte de questionner à cet égard l'Envoyé de Dieu. Je chargeai donc El-Miqdâd-ben-El-Aswad de poser la question. Il le fit et le Prophète lui répondit : "En pareil cas l'ablution est nécesaire."

4. Zeïd-ben-Khâlid rapporte qu'il adressa à 'Otsmân-ben-Affân la question suivante : "Que penses-tu du cas où l'homme, qui a eu commerce avec une femme , n'a pas éjaculé? --- Il doit , répondit ' Otsmân, faire l'ablution telle qu'il la pratique pour la première et il doit laver sa verge. "Voilà ce que j'ai entendu dire au Prophète." Zeïd ajoute : " J'ai posé la même question à 'Ali , à Ez-Zobaïr, à Et-Talha et à Obayy-ben-Ka'b ; tous ont prescrit la même chose."

5. D'après Abou-Saîd-EL-Khodri, l'Envoyé de Dieu ayant envoyé chercher un homme des Ansâr celui-ci arriva la tête ruisselante de sueur. "Peut-être dit alors le Prophète, t'avons-nous obligé de te hâter (au moment où il avait été mandé par le Prophète cet homme avait commerce avec sa femme.) ? --- Oui, répondit l'homme. --- Quand tu te seras pressé ainsi --- ou que tu n'auras pas éjaculé --- tu devras faire ablution."

CHAPITRE XXXV. - De celui qui aide son compagnon à faire ses ablutions.

1. D'après Osâma-ben-Zeïd, l'Envoyé de Dieu en revenant de 'Arafa se détourna vers la route des pèlerins et satisfit un besoin naturel. "Alors, dit Osâma, je me mis à lui verser de l'eau et il fit ses ablutions. Puis, comme je lui demandais : Ô Envoyé de Dieu, vas-tu maintenant faire la prière ?", il me répondit : "L'endroit où on priera est devant toi."

2. El-Moghîra-ben-Cho'ba rapporte que, dans un voyage où il accompagnait l'Envoyé de Dieu, celui-ci se retira pour satisfaire un besoin naturel. El-Moghîra se mit ensuite à verser de l'eau au Prophète pour faire ses ablutions. Le Prophète lava son visage et ses deux mains, passa la main humide sur sa tête et en fit autant sur ses bottines.

Admin
Admin

Messages : 174
Date d'inscription : 01/11/2007

https://azdin.forumpro.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser