LA POSITION DES TRADITIONALISTES CONCERNANT LES GENS L'INNOV
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LA POSITION DES TRADITIONALISTES CONCERNANT LES GENS L'INNOV
: l’auteur de cette punition doit avoir un impact sur le fautif, faute de quoi, l’exclusion n’aurait pas lieu d’être. Si l’auteur n’a aucun rang ou aucun ascendant aux yeux du fautif, l’exclusion n’aurait alors aucun effet et serait pour ainsi dire inutile comme l’a fait remarquer Sheïkh el Islam ibn Taïmiya.
Deuxièmement : l’exclusion doit être utile à la personne condamnée. Les tempéraments en effet sont différents. Certains gens ont une forte personnalité et n’ont pas froids aux yeux. Le cas échéant, l’exclusion n’aurait aucun impact. Elle aurait plutôt tendance à les conforter dans leur orgueil. D’autres individus, au caractère plus sensible, seraient vite influencés par une telle punition. Ainsi, si l’exclusion n’ayant pas porté ses fruits sur la personne condamnée, attise plus de mal et de corruption, auquel cas il n’est pas pertinent d’y avoir recourt comme l’a souligné également Sheïkh el Islam ibn Taïmiya.
Troisièmement : l’exclusion doit être proportionnelle à la faute commise. À trop forte dose, elle deviendrait nuisible au moment où une dose insuffisante serait inutile comme l’a précisé ibn el Qaïyam : l’exclusion c’est comme un médicament à trop forte dose, elle provoque la mort et à dose insuffisante elle est inefficace. L’exemple s’illustre dans l’anecdote où le Prophète a punit d’exclusion Ka’b ibn Mâlik et ses deux homologues. Après cinquante jours de punition, Allah Tout-puissant a révélé que la terre dans toute sa largeur leur devint étroite. Y a-t-il pire que cela ? Que peut-on s’imaginer de la part d’une personne dans la situation où la terre aussi spacieuse est-elle puisse subitement se rétrécir à ses yeux ! Après un tel paroxysme (douleur extrême), il est à craindre le désespoir et l’accablement. Quand l’exclusion eut atteint ces proportions immenses de dissuasion et de correction, il y a eu ce soulagement et cette bonne nouvelle en faveur de Ka’b ibn Mâlik ayant obtenu le Pardon d’Allah. Il en a tiré des leçons énormes. Il est donc impératif de tenir compte de ce paramètre ; autrement dit l’exclusion doit être fonction de la gravité de la faute.
Par exemple : si l’un des fils faisait une bêtise insignifiante. Il est probablement opportun pour le père de ne plus lui parler un, deux, ou trois jours tout au plus. Cela devrait avoir un impact non négligeable sur sa conscience. Cependant, si le père décidait de prolonger la punition et de la faire durer un mois, dans un geste de désespoir l’enfant est susceptible de faire une fugue. Voici l’exemple d’une exclusion non bénéfique. Or, il est primordial pour les gens de sciences d’être perspicaces dans ce genre de questions. Il ne convient pas de se fier uniquement à des généralités en prônant l’exclusion avec n’importe quel fautif, à chaque instant et à tout moment. Il faut donc prendre en compte ces éléments en respectant la durée adéquate ayant des effets de correction car si la portée dissuasive de l’exclusion est effective, elle n’a plus lieu d’être.
Quatrièmement : cette punition ne doit pas engendrer un mal plus grand que celui ayant suscité l’exclusion. Par exemple : si la personne condamnée s’avère être une référence dans le clan des innovateurs, cette condamnation risque de créer des troubles au sein d’un pays musulman. Autrement dit si la personne en question est une référence incontournable chez les innovateurs ou l’Imam d’une mosquée, les adhérents risquent d’en venir aux mains si une partie d’entre eux ne voulaient plus prier derrière cet Imam. Ce comportement devient intolérable. Toute exclusion provoquant un préjudice plus grand n’est donc pas légitime.
Parmi les inconvénients dus au Hajr, nous pouvons faire le constat malheureux qu’actuellement certains traditionalistes à travers les pays musulmans et ici même (en Arabie Saoudite), sont maladroits dans la mise en pratique de cette sentence. En raison de leur mauvaise compréhension, combien de relations ont-elles été rompues, et combien y a-t-il eu de séparations ! Ce phénomène existe entre des frères pourtant affiliés tous autant qu’ils sont à la Tradition ; aucune divergence n’est à relever entre eux sur des questions dogmatiques ni d’ailleurs dans d’autres domaines. Si l’un d’entre eux a le malheur de prendre une position vis-à-vis d’un dissident quelconque, à tord ou à raison sommes-nous en droit pour autant de l’exclure ? Au bout du compte les uns s’acharnent contre les autres à tel point que l’un d’entre eux est convaincu qu’il n’est pas légitime de serrer la main à son frère adversaire tant qu’il reste sur sa position et sur son opinion. Il est probable du reste que cette question soit sujette à discussion. Or, la situation est pire si l’on impose aux autres d’exclure un tel même si la décision provient d’un savant ! Personne en dehors du Prophète ne peut imposer une telle chose ; quand ce dernier a ordonné aux musulmans d’exclure Ka’b ibn Malik et ses deux homologues ; et des différents gouverneurs et chefs d’Etats musulmans à l’instar de ‘Omar ayant donné l’ordre général de mettre Subaïgh en quarantaine. Quant au simple savant qui soumet ses efforts au service de la nation, il ne peut se permettre de dire : il faut exclure un tel ! Cette fonction relève plutôt des compétences du détenteur de l’autorité. Au meilleur des cas, le savant peut estimer à titre indicatif qu’un tel mérite d’être exclu. Il est en mesure de donner conseil aux personnes qui le sollicite par téléphone de l’exclure comme on peut le constater dans la pratique. Par contre, faire des efforts d’interprétations (prendre des décisions) au niveau de la communauté entière en prônant de manière impérative d’exclure untel, ce cas de figure est inadmissible. Par ailleurs, certaines personnes peuvent très bien être utile par leur présence à cet individu condamné, bien qu’il soit dissident. C’est pourquoi, l’Imam Ahmed, dont les mérites ne sont plus à compter, n’a imposé sa position à personne lorsque ce dernier a fait le choix d’exclure un tel. À son niveau, il se contentait de conseiller, de recommander, d’expliquer à la personne pour qui la chose était ambiguë qu’il fallait exclure un tel. Réfléchissez bien à cette question, et vous ne décèlerez qu’aucun savant musulman n’a imposé à tout le monde d’exclure untel compte tenu du décalage énorme décelé entre les gens. Il est tout à fait plausible de trouver un individu n’ayant pas coupé les liens avec ce dissident, lui devenir ainsi bénéfique. Il est indispensable de bien étudier ces questions. Il est pertinent de la part d’un savant par exemple, par un effort d’interprétation de juger bon d’exclure un tel en recommandant de le faire autour de lui, parmi ses élèves ou les personnes qui profitent de ses conseils comme il est recensé dans les écrits des gens de sciences. Par contre, le danger consiste à vouloir imposer cette décision à grande échelle. En dehors du chef de l’autorité n’est en mesure de le faire ; il est plus à même de décider des grandes orientations et de déceler l’intérêt matériel de la nation.
D’autre part, il existe une différence considérable entre les gens. Il y a le faible dont l’action n’aurait aucun impact, et qui n’est pas en mesure d’exclure quiconque. En parallèle, nous pouvons déceler le bon conseiller dont les conseils peuvent profiter à un dissident quelconque s’il prend l’initiative de prendre contact et de nouer les liens avec lui. Le cas échéant, il n’y a aucun avantage à lui faire privilégier le Hajr. Ainsi, la nation se divise en deux : une partie va favoriser l’exclusion dans la mesure où elle prêche la Sunna et une partie va privilégier la conciliation dans la mesure également où elle prêche la Sunna. Il n’y a pas de désaccord sur le fait qu’un tel est mauvais, mais nous pouvons ne pas être d’accord sur la façon de se comporter envers lui soit en disant que tous le monde doit l’exclure ou soit que tout le monde doit se le concilier. Les points de vue sont donc différents sur la façon d’appréhender la chose.
Quiconque réfléchit à cette question avec perspicacité et science, et en ayant recensé de manière exhaustive les paroles des savants, pourra se rendre compte de la véracité de ce que nous venons d’établir et pourra constater qu’en voulant généraliser en faveur de l’un de ses deux procédés, l’individu se sera lui-même trompé. Il est tout à fait concevable qu’après un effort d’interprétation, un érudit traditionaliste puisse commettre une erreur. Cela ne doit pas nous pousser à taxer les autres d’innovateurs ou de faire des pressions sur nos frères, mais telle est la vérité qu’il faut absolument savoir et soutenir en la faisant connaître aux autres. Pour la personne qui en a les outils, elle peut se permettre de faire des efforts pour prodiguer le bon conseil aux musulmans et pour dévoiler la vérité conformément à des critères légitimes. Quant à nous, nous ne cessons d’encourager les personnes en quête de savoir de se référer aux paroles des gens de science et des anciens, de recenser leurs écrits concernant la question que je viens d’exposer ou d’autres, et de se poser la question suivante : Est-ce que les anciens sont d’accord sur ce point ou non ? Il est possible de puiser également dans les écrits des grandes références après eux à l’instar de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya et d’autres.
Traduit par : Karim ZENTICI
Deuxièmement : l’exclusion doit être utile à la personne condamnée. Les tempéraments en effet sont différents. Certains gens ont une forte personnalité et n’ont pas froids aux yeux. Le cas échéant, l’exclusion n’aurait aucun impact. Elle aurait plutôt tendance à les conforter dans leur orgueil. D’autres individus, au caractère plus sensible, seraient vite influencés par une telle punition. Ainsi, si l’exclusion n’ayant pas porté ses fruits sur la personne condamnée, attise plus de mal et de corruption, auquel cas il n’est pas pertinent d’y avoir recourt comme l’a souligné également Sheïkh el Islam ibn Taïmiya.
Troisièmement : l’exclusion doit être proportionnelle à la faute commise. À trop forte dose, elle deviendrait nuisible au moment où une dose insuffisante serait inutile comme l’a précisé ibn el Qaïyam : l’exclusion c’est comme un médicament à trop forte dose, elle provoque la mort et à dose insuffisante elle est inefficace. L’exemple s’illustre dans l’anecdote où le Prophète a punit d’exclusion Ka’b ibn Mâlik et ses deux homologues. Après cinquante jours de punition, Allah Tout-puissant a révélé que la terre dans toute sa largeur leur devint étroite. Y a-t-il pire que cela ? Que peut-on s’imaginer de la part d’une personne dans la situation où la terre aussi spacieuse est-elle puisse subitement se rétrécir à ses yeux ! Après un tel paroxysme (douleur extrême), il est à craindre le désespoir et l’accablement. Quand l’exclusion eut atteint ces proportions immenses de dissuasion et de correction, il y a eu ce soulagement et cette bonne nouvelle en faveur de Ka’b ibn Mâlik ayant obtenu le Pardon d’Allah. Il en a tiré des leçons énormes. Il est donc impératif de tenir compte de ce paramètre ; autrement dit l’exclusion doit être fonction de la gravité de la faute.
Par exemple : si l’un des fils faisait une bêtise insignifiante. Il est probablement opportun pour le père de ne plus lui parler un, deux, ou trois jours tout au plus. Cela devrait avoir un impact non négligeable sur sa conscience. Cependant, si le père décidait de prolonger la punition et de la faire durer un mois, dans un geste de désespoir l’enfant est susceptible de faire une fugue. Voici l’exemple d’une exclusion non bénéfique. Or, il est primordial pour les gens de sciences d’être perspicaces dans ce genre de questions. Il ne convient pas de se fier uniquement à des généralités en prônant l’exclusion avec n’importe quel fautif, à chaque instant et à tout moment. Il faut donc prendre en compte ces éléments en respectant la durée adéquate ayant des effets de correction car si la portée dissuasive de l’exclusion est effective, elle n’a plus lieu d’être.
Quatrièmement : cette punition ne doit pas engendrer un mal plus grand que celui ayant suscité l’exclusion. Par exemple : si la personne condamnée s’avère être une référence dans le clan des innovateurs, cette condamnation risque de créer des troubles au sein d’un pays musulman. Autrement dit si la personne en question est une référence incontournable chez les innovateurs ou l’Imam d’une mosquée, les adhérents risquent d’en venir aux mains si une partie d’entre eux ne voulaient plus prier derrière cet Imam. Ce comportement devient intolérable. Toute exclusion provoquant un préjudice plus grand n’est donc pas légitime.
Parmi les inconvénients dus au Hajr, nous pouvons faire le constat malheureux qu’actuellement certains traditionalistes à travers les pays musulmans et ici même (en Arabie Saoudite), sont maladroits dans la mise en pratique de cette sentence. En raison de leur mauvaise compréhension, combien de relations ont-elles été rompues, et combien y a-t-il eu de séparations ! Ce phénomène existe entre des frères pourtant affiliés tous autant qu’ils sont à la Tradition ; aucune divergence n’est à relever entre eux sur des questions dogmatiques ni d’ailleurs dans d’autres domaines. Si l’un d’entre eux a le malheur de prendre une position vis-à-vis d’un dissident quelconque, à tord ou à raison sommes-nous en droit pour autant de l’exclure ? Au bout du compte les uns s’acharnent contre les autres à tel point que l’un d’entre eux est convaincu qu’il n’est pas légitime de serrer la main à son frère adversaire tant qu’il reste sur sa position et sur son opinion. Il est probable du reste que cette question soit sujette à discussion. Or, la situation est pire si l’on impose aux autres d’exclure un tel même si la décision provient d’un savant ! Personne en dehors du Prophète ne peut imposer une telle chose ; quand ce dernier a ordonné aux musulmans d’exclure Ka’b ibn Malik et ses deux homologues ; et des différents gouverneurs et chefs d’Etats musulmans à l’instar de ‘Omar ayant donné l’ordre général de mettre Subaïgh en quarantaine. Quant au simple savant qui soumet ses efforts au service de la nation, il ne peut se permettre de dire : il faut exclure un tel ! Cette fonction relève plutôt des compétences du détenteur de l’autorité. Au meilleur des cas, le savant peut estimer à titre indicatif qu’un tel mérite d’être exclu. Il est en mesure de donner conseil aux personnes qui le sollicite par téléphone de l’exclure comme on peut le constater dans la pratique. Par contre, faire des efforts d’interprétations (prendre des décisions) au niveau de la communauté entière en prônant de manière impérative d’exclure untel, ce cas de figure est inadmissible. Par ailleurs, certaines personnes peuvent très bien être utile par leur présence à cet individu condamné, bien qu’il soit dissident. C’est pourquoi, l’Imam Ahmed, dont les mérites ne sont plus à compter, n’a imposé sa position à personne lorsque ce dernier a fait le choix d’exclure un tel. À son niveau, il se contentait de conseiller, de recommander, d’expliquer à la personne pour qui la chose était ambiguë qu’il fallait exclure un tel. Réfléchissez bien à cette question, et vous ne décèlerez qu’aucun savant musulman n’a imposé à tout le monde d’exclure untel compte tenu du décalage énorme décelé entre les gens. Il est tout à fait plausible de trouver un individu n’ayant pas coupé les liens avec ce dissident, lui devenir ainsi bénéfique. Il est indispensable de bien étudier ces questions. Il est pertinent de la part d’un savant par exemple, par un effort d’interprétation de juger bon d’exclure un tel en recommandant de le faire autour de lui, parmi ses élèves ou les personnes qui profitent de ses conseils comme il est recensé dans les écrits des gens de sciences. Par contre, le danger consiste à vouloir imposer cette décision à grande échelle. En dehors du chef de l’autorité n’est en mesure de le faire ; il est plus à même de décider des grandes orientations et de déceler l’intérêt matériel de la nation.
D’autre part, il existe une différence considérable entre les gens. Il y a le faible dont l’action n’aurait aucun impact, et qui n’est pas en mesure d’exclure quiconque. En parallèle, nous pouvons déceler le bon conseiller dont les conseils peuvent profiter à un dissident quelconque s’il prend l’initiative de prendre contact et de nouer les liens avec lui. Le cas échéant, il n’y a aucun avantage à lui faire privilégier le Hajr. Ainsi, la nation se divise en deux : une partie va favoriser l’exclusion dans la mesure où elle prêche la Sunna et une partie va privilégier la conciliation dans la mesure également où elle prêche la Sunna. Il n’y a pas de désaccord sur le fait qu’un tel est mauvais, mais nous pouvons ne pas être d’accord sur la façon de se comporter envers lui soit en disant que tous le monde doit l’exclure ou soit que tout le monde doit se le concilier. Les points de vue sont donc différents sur la façon d’appréhender la chose.
Quiconque réfléchit à cette question avec perspicacité et science, et en ayant recensé de manière exhaustive les paroles des savants, pourra se rendre compte de la véracité de ce que nous venons d’établir et pourra constater qu’en voulant généraliser en faveur de l’un de ses deux procédés, l’individu se sera lui-même trompé. Il est tout à fait concevable qu’après un effort d’interprétation, un érudit traditionaliste puisse commettre une erreur. Cela ne doit pas nous pousser à taxer les autres d’innovateurs ou de faire des pressions sur nos frères, mais telle est la vérité qu’il faut absolument savoir et soutenir en la faisant connaître aux autres. Pour la personne qui en a les outils, elle peut se permettre de faire des efforts pour prodiguer le bon conseil aux musulmans et pour dévoiler la vérité conformément à des critères légitimes. Quant à nous, nous ne cessons d’encourager les personnes en quête de savoir de se référer aux paroles des gens de science et des anciens, de recenser leurs écrits concernant la question que je viens d’exposer ou d’autres, et de se poser la question suivante : Est-ce que les anciens sont d’accord sur ce point ou non ? Il est possible de puiser également dans les écrits des grandes références après eux à l’instar de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya et d’autres.
Traduit par : Karim ZENTICI
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